mercredi, octobre 23

En plein examen d’un projet de loi de finances particulièrement difficile, de nouvelles fissures sont apparues au sein de la fragile coalition entre les macronistes et la droite. Mardi 22 octobre, le « socle commun » n’a pas fait bloc derrière la candidate Les Républicains pour l’élection d’une vice-présidence de l’Assemblée, permettant ainsi au candidat du Nouveau Front Populaire, l’écologiste Jérémie Iordanoff, d’être élu. Cette situation semble refléter une forme de revanche au sein du camp présidentiel.

L’écologiste Jérémie Iordanoff a été élu mardi vice-président de l’Assemblée en battant la candidate LR Virginie Duby-Muller, qui a pâti des divisions du «socle commun» réunissant LR et les macronistes en soutien du gouvernement. Une victoire qui illustre les divisions entre le camp d’Emmanuel Macron, conduit par Gabriel Attal, et la droite emmenée par Laurent Wauquiez (LR), précaire « socle commun » du gouvernement de Michel Barnier.

La semaine dernière déjà, une autre élection avait fragilisé la coalition, mais dans la dynamique était inversée. Pour la présidence d’une commission, des députés LR s’étaient abstenus, permettant ainsi à une députée insoumise de l’emporter face à un candidat MoDem, allié des macronistes. Ce retournement a provoqué un fort mécontentement chez les centristes. « Ça a mis en tension un certain nombre de gens. J’ai demandé à mes députés de faire en sorte que ce ne soit pas le NFP qui obtienne le siège. Après, ce sont les secrets de l’isoloir », explique Marc Fesneau, le chef du MoDem.

À la faveur de ces tensions désormais visibles de tous, la gauche renforce sa position au sein du bureau de l’Assemblée, avec désormais trois des six vice-présidences.

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