lundi, juillet 8

Le ministre de l’Intérieur annonce ce vendredi que « 51 candidats, suppléants ou militants » ont été « agressés physiquement » pendant la campagne des législatives.
De nombreux incidents violents ont été recensés depuis le premier tour des élections législatives anticipées.

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Élections législatives 2024

À l’approche du second tour des élections législatives, c’est un nombre qui ne cesse d’augmenter. Ce vendredi matin, le ministre de l’Intérieur a annoncé que « quelque « 51 candidats, suppléants ou militants » avaient été « agressés physiquement » ces derniers jours pendant la campagne.

Dans un pays au climat politique tendu qu’il a décrit comme « une France à vif », les forces de l’ordre ont procédé à « plus d’une trentaine d’interpellations » en lien avec ces violences, a ajouté le ministre de l’Intérieur interviewé sur BFMTV.

S’il est encore « un peu tôt pour faire un profil-type » des agresseurs, Gérald Darmanin a évoqué la présence parmi eux de « gens spontanément énervés » ou de « militants politiques d’ultragauche ou d’ultradroite ».

Plusieurs plaintes déposées

Les résultats des élections législatives dans votre circonscription et votre ville

De nombreux incidents violents ont été recensés depuis le premier tour des élections législatives anticipées, où le Rassemblement national est arrivé largement en tête, devant la coalition de gauche du Nouveau Front populaire et la majorité présidentielle.

Après que deux élus du Rassemblement national ont médiatisé leur agression dans la Loire pour l’un et en Savoie pour l’autre, le parquet de Nanterre a annoncé jeudi 4 juillet avoir ouvert une enquête pour « violences commises en réunion sur un élu public », après l’agression mercredi à Meudon (Hauts-de-Seine) de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et de son équipe lors d’une opération de collage d’affiches électorales.

La plupart des personnes visées ont porté plainte.

Des débordements redoutés dimanche

Le ministre de l’Intérieur a confirmé vendredi « redouter des débordements dimanche ». Un total de 30.000 policiers et gendarmes, dont 5000 à Paris et sa banlieue, seront mobilisés dimanche pour que les résultats du second tour du scrutin « soient respectés quels qu’ils soient« , a-t-il indiqué.


A.S avec AFP

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