dimanche, octobre 6

Même si le Rassemblement national est devancé par la gauche et le camp présidentiel, Marine Le Pen a salué les résultats du « premier parti politique de France ».
La « marée continue de monter », a estimé la députée RN.
Elle a regretté la situation politique à l’issue du second tour, avec Emmanuel Macron « qui se retrouve dans une situation intenable ».

La vague Rassemblement national est limitée. Le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella est devancé par le Nouveau Front populaire et par le camp présidentiel à l’issue du second tour des élections législatives. Pour autant, Marine Le Pen ne se dit pas déçue par ces résultats. « J’ai trop d’expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés », a-t-elle déclaré sur TF1 ce dimanche soir.

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« Je vois que le RN est le parti politique qui est le premier de France, il est aussi le premier parti au niveau du nombre de députés », a indiqué la députée RN, réélue dès le premier tour le 30 juin dans le Pas-de-Calais. 

« Situation intenable »

Comme Jordan Bardella un peu plus tôt, Marine Le Pen a dénoncé « un accord contre-nature entre Emmanuel Macron et l’extrême gauche ». « S’il n’avait pas eu ces désistements massifs, le RN serait ce soir très largement en situation de majorité absolue », a estimé Marine Le Pen. « L’opération a fonctionné, peut-être au-delà des espérances de son promoteur Emmanuel Macron qui se retrouve dans une situation intenable », a jugé l’ex-candidate à la présidentielle, qui n’a pas appelé à la démission du président de la République. 

Marine Le Pen s’est montrée confiante quant aux chances de victoire de sa formation aux prochaines élections législatives. « Notre victoire n’est en réalité que différée », a-t-elle souligné. « Je vois l’ensemble des ferments qui sont ceux de la victoire de demain : dans des dizaines et des dizaines de circonscriptions, nous réalisons 47,48 ou 49 % », au second tour, a-t-elle indiqué. « Ce seront des circonscriptions gagnantes lors des prochaines législatives. » Pour la cheffe de file du RN, « la marée continue de monter, même si elle n’est pas montée assez haute cette fois-ci ».


JC

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