mardi, octobre 15

Après l’échec de sa candidature à Matignon sous les couleurs du Nouveau Front populaire, Lucie Castet pourrait rebondir en politique.
La France Insoumise envisage de l’investir dans l’Isère où se tiendra une élection législative partielle après la démission de Hugo Prévost.
Issue de la société civile, cette haute fonctionnaire pourrait alors siéger avec les élus du parti de Jean-Luc Mélenchon.

Lucie Castets n’est pas entrée à Matignon . Mais elle pourrait bientôt s’asseoir sur les bancs de l’Assemblée nationale, après avoir quitté son poste de directrice des finances de la Ville de Paris. Interrogé ce lundi sur LCP, le coordinateur de La France Insoumise Manuel Bompard a révélé que son parti envisageait de l’investir dans la prochaine élection législative partielle en Isère.

« Ça fait partie des scénarios. On en discute avec elle« , a-t-il déclaré. Mercredi, le député de la première circonscription de l’Isère Hugo Prevost, 25 ans, a annoncé sa démission après des accusations de violence sexuelle à son encontre. Il a également été exclu de La France insoumise et du groupe parlementaire du mouvement de gauche radicale.

Tout le monde veut qu’elle soit candidate dans l’Isère, elle y compris

Un cadre de LFI

Cette circonscription ayant été attribuée à LFI dans le cadre de l’accord du NFP, les Insoumis souhaitent y présenter un candidat lors de l’élection partielle – qui devrait avoir lieu d’ici trois mois. Et ce candidat, s’il est élu, devra siéger avec le groupe parlementaire de LFI à l’Assemblée, qui compte actuellement 71 élus, a insisté Manuel Bompard.

Ce point pourrait toutefois freiner la haute fonctionnaire de 37 ans qui a émergé au sein du NFP comme figure pour Matignon. Issue de la société civile, elle n’était pas affiliée à un parti politique. « Tout le monde veut qu’elle soit candidate dans l’Isère, elle y compris. Mais la question c’est dans quel groupe elle siège… Ce n’est pas gagné d’avance mais c’est faisable« , précise un cadre insoumis à l’AFP.

Aux dernières élections législatives, Hugo Prevost avait été élu lors d’une triangulaire avec seulement 1300 voix d’avance sur le candidat macroniste, l’ancien ministre de la Santé Olivier Véran. Ce dernier était élu depuis 2012 dans cette circonscription qui couvre une grande partie du centre-ville de Grenoble ainsi que plusieurs communes limitrophes plutôt aisées.


J.V.

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