mercredi, avril 23

L‘écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, qui a enchanté ses lecteurs par sa rigueur intellectuelle et son lyrisme pendant cinq décennies et a failli devenir président de son pays, est décédé dimanche 13 avril à l’âge de 89 ans.

Il s’est éteint à Lima, la capitale du Pérou, entouré de sa famille et « en paix », a déclaré sur le réseau social X son fils Alvaro Vargas Llosa, célèbre commentateur politique.

Principale figure de proue de l’essor littéraire latino-américain du XXe siècle, Vargas Llosa a remporté le prix Nobel de littérature en 2010 pour des œuvres comme La Tante Julia et le scribouillard, Lituma dans les Andes et La Guerre de la fin du monde.

En 1990, il se présente à la présidence du Pérou, affirmant vouloir sauver son pays du chaos économique et d’une insurrection marxiste. Il perd au second tour face à Alberto Fujimori, agronome et professeur d’université alors inconnu, qui vainquit les insurgés, mais fut ensuite emprisonné pour violations des droits de l’homme et corruption.

L’écrivain s’installe alors en Espagne, mais conserve son influence en Amérique latine, critiquant sévèrement une nouvelle vague de dirigeants de gauche virulents menée par le président vénézuélien de l’époque, Hugo Chavez.

« Génie intellectuel »

Dans ses dizaines de romans, pièces de théâtre et essais, Vargas Llosa raconte des histoires selon différents points de vue et expérimente la forme, alternant les allers-retours dans le temps et les narrateurs.

Son œuvre traverse les ge […] Lire la suite

Partager
Exit mobile version