jeudi, octobre 17

Détenu au Groenland depuis trois mois et sous le coup d’une demande d’extradition du Japon pour une affaire remontant à 14 ans, le militant écologiste Paul Watson a demandé « l’asile politique » à la France, a annoncé mercredi 16 octobre Sea Shepherd France.

Cette demande a été formulée dans une lettre au chef de l’État français « il y a quelques jours », a déclaré lors d’une conférence de presse à Paris Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, fervent soutien du militant écologiste de 73 ans.

Paul Watson « a écrit une lettre en prison qui s’adresse à Emmanuel Macron », « et que j’ai fait passer au président où Paul demande l’asile politique à La France », a déclaré Mme Essemlali lors de cette conférence de presse où soutiens et avocats de Paul Watson ont sonné la charge contre les poursuites et la procédure d’extradition dont il fait l’objet.

Opposant farouche à la chasse à la baleine, l’Américano-canadien de 73 ans, fondateur de Sea Shepherd et de la fondation en faveur des océans qui porte son nom, avait été arrêté alors qu’il était en route avec son navire, le John Paul DeJoria, pour intercepter un nouveau navire-usine baleinier nippon.

Le Japon, qui réclame son extradition, a relancé une demande émise en 2012 via une notice rouge d’Interpol. Il l’accuse d’être co-responsable de dommages et blessures à bord d’un navire baleinier nippon deux ans plus tôt dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd.

« Déni total des droits humains »

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