Créé par un Américain, le watsu est une méthode de relaxation aquatique.
Les mouvements réalisés dans l’eau doivent permettre à tout le corps de se détendre et de lâcher prise.
Pour une séance réussie, il faut prendre le temps d’identifier les besoins de chacun.
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Bien dans son corps, bien dans sa tête
Se laisser porter dans l’eau et se détendre… C’est la promesse du watsu, une pratique à consonance japonaise, inspirée du shiatsu. Offrant à la fois massages et étirements, le watsu promet par ailleurs une sensation de légèreté totale à la fin de la séance. En quoi consiste exactement cette pratique et quels sont ses bienfaits sur le corps ? On vous explique.
Qu’est-ce que le watsu ?
Le watsu est la contraction du mot anglais water, qui signifie eau, et de shiatsu, une technique de massage japonaise créée au XXe siècle. Le watsu désigne ainsi une méthode de travail corporel aquatique, créée dans les années 1980 par l’Américain Harold Dull. L’activité se pratique en binôme, un donneur et un receveur, dans une eau à 34 ou 35 degrés. L’idée est que la température du bassin soit proche de celle du corps.
Le receveur est muni de flotteurs, qui lui permettent de garder la tête hors de l’eau et ainsi de se détendre le plus possible de manière à se laisser porter par son binôme. Le donneur va le guider dans la réalisation d’étirements, de mouvements doux et de bercements, parfois en prenant appui directement sur lui. L’eau permet alors de faire des gestes plus fluides, plus souples et plus grands.
Quels sont les bienfaits du watsu ?
La douceur des gestes réalisés et leur amplitude décuplée grâce à l’eau favorisent une détente généralisée du corps et de l’ensemble des muscles. Les professionnels du watsu expliquent aussi que cette pratique permet aux énergies de circuler de façon plus fluide et plus libre dans le corps. De quoi donner au receveur une impressionnante sensation de légèreté, tout en lui permettant de se détendre et de lâcher prise . La pratique offre également un moment méditatif aux deux membres du binôme. À noter que les mouvements proposés au receveur sont adaptés à ses demandes et à ses besoins. De quoi lui permettre de ressentir un bienfait pendant et après l’activité.
Les promesses sont-elles vraiment tenues ?
Les séances de watsu débutent généralement par un temps d’échange, qui permet de cerner les attentes du receveur, selon son état émotionnel et physique du moment. Cette étape assure donc généralement la réalisation de gestes adaptés aux besoins, durant la séance. Les ressentis divergent ensuite d’un individu à l’autre, selon l’état de la personne avant l’exercice et selon ses besoins. Mais, globalement, les pratiquants se sentent détendus physiquement et émotionnellement après une séance de watsu. La pratique serait d’autant plus bénéfique lorsqu’elle est réalisée à des tournants de la vie, par exemple lors d’un deuil, après le départ d’un enfant de la maison ou pendant la grossesse.
Attention toutefois, le watsu impose une proximité avec son binôme. Le contact physique entre les deux personnes est en effet permanent durant la séance. Il est donc nécessaire d’être à l’aise avec cette approche, au risque de ne pas réussir à se détendre et à lâcher prise.
