C’est la magie des jeux. L’effervescence est certes à Paris, mais sa ferveur se diffuse partout, jusque dans les moindres recoins du pays, la moindre petite commune. Prenez Corcoué-sur-Logne, en Loire-Atlantique. Depuis plusieurs semaines maintenant, l’entrée nord du bourg est signalée par deux grands mâts en bois plantés au milieu d’un rond-point, reliés par un filet au-dessus duquel flotte un ballon. À mi-hauteur, cinq roues de vélo s’entremêlent pour former les anneaux olympiques et au pied de toute cette structure, une affiche déployée tient lieu d’explication : « Corcoué-sur-Logne avec Thibaud Lefrançois ».
Le Thibaud en question, 31 ans, a toujours vécu là, n’est jamais vraiment parti. Sauf en ce moment et pour une bonne raison : il est dans la capitale pour disputer les Jeux paralympiques avec l’équipe de France de volley-ball assis (d’où le filet, le ballon…).
Si une fierté bien visible a donc envahi la commune depuis que le trentenaire a appris sa sélection début juillet, l’excitation est cependant montée d’un cran ce jeudi, alors que les Tricolores disputaient leur premier match de la compétition (qu’ils ont perdu 3-0 face au Kazakhstan).
Plus de 200 habitants étaient réunis dans le gymnase pour assister au match sur un écran géant installé par les services techniques de la commune. © CG
« Thibaud, c’est vraiment quelqu’un d’incroyable »
Pour l’occasion, un écran géant avait été installé par les services techniques dans le gymnase pour permettre aux […] Lire la suite