Déni, colère, marchandage, dépression, acceptation. Les cinq phases du deuil. Et l’impression d’en traverser une à chacun des premiers épisodes de Agatha All Along. Chaque chapitre de la nouvelle série Marvel sonne davantage comme un appel à abandonner le navire que le précédent, malgré quelques belles tentatives pour éviter le naufrage en début de saison.
Le problème majeur de cette production, diffusée sur Disney+ tous les jeudis à partir du 19 septembre, c’est toute la facilité – pour ne pas dire le mépris – avec lequel elle replonge dans l’ensemble des écueils reprochés à Marvel Studios depuis cinq longues années maintenant. Au nez et à la barbe des critiques. Et du public.
À LIRE AUSSI Révolution à Disney : la nouvelle stratégie pour relancer Marvel Studios
Ça raconte quoi, Agatha All Along ?
Conçue comme un spin-off et une suite directe à la sympathique sitcom romantique WandaVision (2021), où deux héros majeurs de la firme filaient le parfait amour dans une banlieue chic des États-Unis, la série se concentre sur les pérégrinations de la vilaine sorcière Agatha Harkness. Privée de ses pouvoirs magiques après sa dernière confrontation avec Wanda Maximoff (Elizabeth Olsen), notre protagoniste se lancera dans une périlleuse expédition en terres maudites pour tenter de les récupérer.
Dans son périple, Agatha sera accompagnée d’une bande de magiciennes, menée par Aubrey Plaza (Megalopolis), et d’un ado mystérieux, sans nom, lui campé par le tout jeune Joe Lock […] Lire la suite
