Après huit ans de déjà-vu, il y a du neuf au sommet de la formule 1. Dimanche 7 décembre, à Abou Dhabi, lors de l’ultime course de la saison, la discipline a sacré le 35e champion du monde de son histoire. Pour la première fois depuis 2017, il ne s’appelle ni Lewis Hamilton ni Max Verstappen. En la personne de Lando Norris, pilote de 26 ans aux cheveux noirs bouclés et à l’air juvénile, le sport automobile roi s’offre enfin une nouvelle tête d’affiche. Au volant de sa McLaren, il devient le 11e pilote britannique à décrocher le titre. Troisième du Grand Prix d’Abou Dhabi, il devance au classement général ses rivaux Max Verstappen (Red Bull) et Oscar Piastri (McLaren).
C’est une consécration pour Norris, qui troque son rôle de jeune premier pour celui de vedette de son sport. S’il a longtemps pâti d’une image de pilote fragile mentalement, il avait annoncé la couleur en début de saison. L’Anglais disait alors vouloir se montrer « agressif » et « piloter intelligemment » pour prétendre à la victoire finale. C’est ce qu’il a réussi à faire pour arracher de haute lutte son premier titre.
Depuis ses débuts en formule 1, le nouveau champion du monde est habitué à batailler. Quand Lando Norris prend place pour la première fois dans un baquet de l’élite, en 2019, l’écurie McLaren est alors en pleine reconstruction. Et les deux premières saisons du jeune Britannique le plongent dans l’anonymat du milieu de grille.
Puis l’écurie emblématique de la F1 revient au plus haut niveau, et lui avec. Au volant de sa monoplace couleur orange « papaye », il décroche 12 podiums entre 2021 et 2023, avant de remporter ses quatre premiers Grand Prix, en 2024. A l’issue de cette saison charnière, où les McLaren se révèlent être les bolides les plus performants du paddock, surpassant la Red Bull du vorace Max Verstappen, Norris termine dauphin du Néerlandais au championnat du monde.
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