dimanche, décembre 14
Dans le quartier d’Al-Saftawi, à l’ouest de la ville de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, le 10 décembre 2025.

Donald Trump claironne que la trêve instaurée sous son égide dans la bande de Gaza, depuis le 10 octobre, va bien au-delà de l’enclave palestinienne. Selon le président des Etats-Unis, il s’agit « pour la première fois en trois mille ans » (sic) d’un accord marquant « l’aube historique d’un nouveau Moyen-Orient ».

La réalité est que la suspension des hostilités entre Israël et le Hamas est très relative, même si elle a permis la rapide libération des otages israéliens encore en vie après avoir été enlevés le 7 octobre 2023, ainsi que la laborieuse restitution des dépouilles des otages morts en captivité.

Cependant, la trêve en vigueur depuis le 10 octobre est aussi fragile que celle qu’avait connue la bande de Gaza à partir du 19 janvier et qu’Israël avait rompue au bout de quelques semaines. Elle souffre fondamentalement de l’absence de mécanisme de supervision sur le terrain, mécanisme chargé de veiller au respect de cette trêve et d’en sanctionner les éventuelles violations.

Pénuries de médicaments

L’accord scellé à la Maison Blanche entre Donald Trump et le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, puis validé par le Hamas, grâce à la médiation de la Turquie, du Qatar et de l’Egypte, a bien conduit à un retrait partiel de l’armée israélienne. Néanmoins, ces troupes, censées se replier sur 53 % de l’enclave, ont depuis matérialisé par des blocs de ciment peints en jaune leur contrôle sur 58 % de la bande de Gaza, très largement inhabités.

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