Plus de 7 millions de Sénégalais sont appelés aux urnes, ce dimanche 17 novembre, pour des élections législatives anticipées après la dissolution de l’Assemblée nationale en septembre par le nouveau président Bassirou Diomaye Faye. 165 sièges de députés sont en jeu. L’objectif des nouvelles autorités est de faire table rase du Parlement actuel, encore acquis à l’ex-président Macky Sall, pour pouvoir mettre en place leur programme et transformer le pays comme elles l’ont promis.
Le président Bassirou Diomaye Faye, élu en mars dernier, et son premier ministre Ousmane Sonko ont besoin d’une majorité qualifié aux trois cinquièmes pour faire appliquer leur programme. Car celui-ci nécessite l’adoption de plusieurs lois constitutionnelles, comme pour la création d’un poste de vice-président, la réforme de la justice ou la suppression d’institutions jugées budgétivores, rapporte notre correspondante à Dakar, Juliette Dubois.
Face au populaire parti Pastef du président, l’opposition croit en ses chances de garder sa majorité : l’ancien président Macky Sall est revenu dans la course et se présente comme tête de liste de son parti. Malgré l’annonce de son retrait de la politique il y a sept mois, il a battu campagne à distance : depuis le Maroc où il réside actuellement.
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