lundi, septembre 23

Souvent décriés, les jeux vidéo peuvent pourtant être utilisés comme un outil thérapeutique.
Les psychologues et les médecins estiment qu’ils peuvent être une source de bien-être et d’épanouissement pour les ados.
Les explications de Benjamin Muller dans Bonjour ! La Matinale TF1.

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Bonjour ! La Matinale TF1

Lorsque l’on pense jeux vidéo, on imagine un adolescent ou une adolescente, solitaire, jouant seul dans sa chambre. Pourtant, selon les données de Médiamétrie, l’âge moyen d’un joueur de jeux vidéo, en France, est de 40 ans ! On est donc loin des idées reçues. Par ailleurs, beaucoup pensent que ces jeux abrutissent néanmoins, ils peuvent être bénéfiques notamment pour les plus jeunes joueurs. Benjamin Muller nous éclaire sur les vertus du jeu vidéo dans Bonjour ! La Matinale TF1.

Pour les jeunes et les seniors

Les psychologues et les médecins expliquent que les jeux vidéo peuvent être un « remède médical« . Ils offrent une fenêtre d’évasion dans un monde dans lequel la pression des parents, de l’école et de l’actualité est, parfois, écrasante. Les jeux vidéo aident, alors, à trouver une confiance en eux et à lutter contre l’angoisse et l’anxiété. Michaël Stora est psychologue et il soigne les enfants avec les jeux vidéo. Il explique que ces derniers « ne vous jugent jamais« . Il ajoute : « C’est en perdant que l’on apprend à gagner et c’est une mécanique plutôt rare. Certains enfants sont, quelque part, leur propre ennemi et à travers leur avatar, il a été possible, pour beaucoup d’entre eux, d’affronter quelques monstres qui sont en eux« . Les jeux immersifs, par exemple, stimulent la concentration et permettent une « méditation active ». Ils sont aussi un moyen de se détendre. 

« Chez les seniors, la pratique régulière des jeux vidéo ralentit la survenue d’un déclin cognitif« , explique le neurologue Pascal Chaine. Cela a été confirmé par une étude canadienne qui s’est intéressée aux effets des jeux vidéo sur les seniors. Les sujets devaient jouer à Super Mario 64 pendant six mois. Les chercheurs ont découvert que le jeu stimulait l’hippocampe de manière importante, de combattre l’atrophie cérébrale liée au vieillissement et de retarder les effets de la maladie d’Alzheimer.

Jouer, mais sans abuser

Toutefois, cela ne minimise pas les autres effets, plus délétères, des jeux vidéo. Il ne s’agit pas de jouer quinze heures par jour. D’après une étude britannique, les enfants et adolescents qui jouaient plus de trois heures par jour présentaient plus de troubles du comportement que les autres, peu importe le jeu. Selon le Dr Andy Przybylski, principal auteur de l’étude : « Au vu des résultats, nous ne pouvons que conseiller aux parents de garder un œil sur le temps de jeu de leurs enfants, notamment grâce aux dispositifs de contrôle parental ». Il est conseillé de limiter la durée de jeu à une heure par jour. Cela a même d’autre effet positif : Améliorer les capacités de repérage dans l’espace, le sens de l’observation, mais aussi certaines capacités sociales.


Sabine BOUCHOUL | Chronique : Benjamin MULLER

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