mercredi, novembre 13

Le Qatar a confirmé, ce samedi 9 novembre, qu’il suspendait ses efforts en vue d’un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza et que les négociations ne reprendront que lorsque les parties « feront preuve de volonté et de sérieux » pour mettre fin à la guerre. Avec les États-Unis et l’Égypte, Doha jouait un rôle clé dans les pourparlers entre Israël et le Hamas.

Israël et le Hamas ont été informés il y a dix jours de cette décision, assure Doha qui semble en avoir assez de ces cycles sans fin de négociations. Il faut dire que depuis le 7 octobre 2023, la médiation du Qatar n’a mené qu’à une seule trêve qui a duré une semaine et a permis la libération d’otages israéliens retenus à Gaza et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Depuis, de nombreux pourparlers ont eu lieu, sans résultat, car Israël et le Hamas s’accusent mutuellement de bloquer tout accord chaque camp refusant les conditions de l’autre pour parvenir à un cessez-le-feu.

Cinq millions de dollars par otage

Au sein de la coalition gouvernementale israélienne et en particulier à son extrême droite, on se félicite de la décision du Qatar. Il s’agit d’un développement qui estime-t-on, peut avoir un impact majeur sur le conflit à Gaza et dans la région tout entière, détaille notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Mais ce matin les commentateurs soulignent que la décision de Doha est toujours réversible. En d’autres termes, Qatar n’a pas totalement retiré son épingle du jeu. Les qatariens ont lâché du lest à la demande de l’administration Biden. Mais il reste à voir si les dirigeants du Hamas vont effectivement quitter la capitale du Qatar pour une nouvelle destination.

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