dimanche, octobre 20

Le “réensauvagement” – permettre le retour de territoires à l’état sauvage – sera au cœur des débats de la COP16, qui commence à Cali, en Colombie, le 21 octobre. Objectif : enrayer la destruction de la biodiversité. Mais le réensauvagement constitue une solution incomplète, et controversée. Décryptage.

Passer des paroles aux actes, tel est le message martelé lors de toutes les grand-messes dédiées à la protection de la planète. Et navrés de vous “divulgacher” : la COP16, qui se tient à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre, n’y fera pas exception.

La 16e conférence des États signataires de la convention sur la biodiversité biologique entend en effet concrétiser les engagements pris deux ans plus tôt, lors de la COP15 : protéger 30 % des terres et océans d’ici 2030, et restaurer 30 % des terres dégradées.

Et le réensauvagement pourrait être abordé comme une stratégie vers ces objectifs.

Traduction du terme « rewillding » apparu aux États-Unis dans les années 90, le réensauvagement consiste – dans des superficies données – à laisser la nature reprendre l’intégralité de ses droits, en cessant toute action humaine : agriculture, chasse, pêche, sylviculture.

Gilles Bœuf, ancien président du Muséum national d’Histoire naturelle et professeur à l’université Pierre-et-Marie-Curie Sorbonne Université, reste sceptique quant à l’impact des COP.

“Sans arbres, il n’y aura plus d’agriculture, sans vivant, on n’existera pas” résume Gilles Boeuf.

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