dimanche, décembre 29

En Corée du Sud, le président avait autorisé l’armée à ouvrir le feu pour entrer au Parlement, selon le parquet sud-coréen. Le 3 décembre dernier, le chef de l’État, actuellement suspendu, avait tenté d’installer la loi martiale sur le territoire. Dans le même temps il avait envoyé les militaires à l’Assemblée nationale. On en sait maintenant un peu plus sur ce qui s’est passé cette nuit-là

avec notre correspondante à Séoul, Camille Ruiz

Ce sont des paroles à glacer le sang. Elles auraient été prononcées le 3 décembre dernier. Dans un appel téléphonique à un commandant militaire qui se trouvait aux abords de l’Assemblée, le président Yoon Suk-yeol aurait ordonné de : « détruire les portes avec une hache si nécessaire » ou encore de « faire sortir les gens, même si ça veut dire qu’il faut tirer ».

Il y a presque un mois, après la déclaration de la loi martiale en Corée du Sud, des soldats ont pris d’assaut le Parlement. Ils ont escaladé des barrières, brisé des fenêtres. Des hélicoptères de l’armée ont même atterri sur le toit du bâtiment. Les parlementaires ont réussi à voter le retrait de la loi martiale.

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