dimanche, décembre 29

Selon un rapport du parquet sud-coréen, l’ancien président Yoon Suk-yeol avait autorisé l’armée à ouvrir le feu pour entrer au Parlement début décembre lors de sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.

Le parquet sud-coréen a accusé, samedi 28 décembre, le président déchu Yoon Suk-yeol d’avoir autorisé l’armée à ouvrir le feu pour entrer au Parlement lors de sa tentative ratée d’imposer la loi martiale, à l’origine d’une grave crise politique.

Près d’un mois après ce coup de force, la quatrième économie d’Asie se retrouve dans un chaos politique qui s’est encore aggravé avec la révocation vendredi par les députés du chef de l’État par intérim en place depuis moins de deux semaines.

« Cassez la porte et sortez-les, même si ça veut dire qu’il faut tirer »

Alors que de nouvelles manifestations pro et anti-Yoon se tenaient samedi, le parquet a diffusé le rapport d’inculpation de l’ancien ministre de la Défense, Kim Yong-hyun, considéré comme la personne ayant poussé le président à imposer la loi martiale. Celle-ci avait été proclamée le 3 décembre à la surprise générale, tandis que le président envoyait l’armée au Parlement.

« N’êtes vous pas encore entrés ? Que faites-vous ? Cassez la porte et sortez-les, même si ça veut dire qu’il faut tirer », a-t-il déclaré le 3 décembre lors d’un appel téléphonique avec le commandant militaire de Séoul, Lee Jin-woo, qui se trouvait près du Parlement, selon le parquet.

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