mardi, décembre 16
Dans un champ du village de Malandry (Ardennes), le 30 septembre 2025.

La France est le premier exportateur mondial de bovins vivants. Et commercialise pour plus de 1,4 milliard d’euros de viande de bœuf hors de ses frontières. A cela s’ajoute la commercialisation de près de 1,4 million de jeunes bovins, broutards et veaux, pour un montant de 1,7 milliard d’euros. Ces animaux vivants partent principalement vers l’Italie et l’Espagne où ils sont engraissés.

Cette position économique pèse de tout son poids dans la gestion par les autorités de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC). Une gestion qui suscite tensions et polémiques, depuis l’irruption de cette maladie sur le territoire national, le 29 juin, en Savoie. C’est d’ailleurs, pour tenter d’apaiser les éleveurs occitans, très mobilisés sur le terrain pour dénoncer les abattages des troupeaux atteints, que la ministre de l’agriculture, Annie Genevard, s’est déplacée à Toulouse, lundi 15 décembre.

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