
« Pouvoir se loger est une question de dignité humaine, et l’une des principales préoccupations des Européens, dans tous les Etats membres », a affirmé la première vice-présidente de la Commission européenne, Teresa Ribera, lors de la présentation du premier plan européen pour des logements abordables, mardi 16 décembre. Face « à la crise du logement », qui est aussi « une crise sociale », « nous avons besoin d’agir, et il faut reconnaître que l’Union européenne [UE] n’en a pas fait assez. Ce plan change cela », a complété le commissaire européen Dan Jorgensen, chargé du portefeuille de l’énergie, et de celui, nouvellement créé, du logement.
Une étape accueillie avec satisfaction, mais aussi avec prudence en France. Si elle salue « une bonne nouvelle », Sarah Coupechoux, responsable de la mission Europe à la Fondation pour le logement (ex-Fondation Abbé Pierre) – qui a fait partie des 15 experts, venus de 15 pays, qui ont été chargés de conseiller la Commission européenne en amont –, regrette que le plan « se contente pour l’instant de fixer des objectifs généraux, et suscite aussi des inquiétudes ».
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