lundi, octobre 7

« Je suis un père fatigué, fatigué de revivre un procès qui ne sert à rien », confie Fabien Bourgeonnier. Ce dernier a perdu son fils, Loïc, douze ans, dans l’accident de bus scolaire survenu en 2017 à Millas, dans les Pyrénées-Orientales. À la veille du début du procès en appel, il a évoqué la douleur persistante d’un souvenir encore vivant, comme le précise France 3.

Les faits remontent au 14 décembre 2017, lorsqu’un car scolaire transportant des collégiens a été percuté par un train TER. Cet accident tragique a coûté la vie à six enfants et blessé gravement dix-sept autres. En première instance, Nadine Oliveira, la conductrice du car, avait été condamnée à cinq ans de prison, dont quatre avec sursis, pour homicides et blessures involontaires. Fabien Bourgeonnier estime que cette peine était insuffisante : « Cette femme a pris la peine minimale », déplore-t-il.

Le procès en appel, qui durera trois semaines, représente une nouvelle épreuve émotionnelle pour les familles touchées par cette tragédie. Fabien Bourgeonnier ne cache pas son angoisse face à cette situation : « Si on nous donnait de nouvelles données, je suis preneur. Mais sur le drame de Millas, il n’y a rien. Il n’y a pas d’évolution. Aucune enquête n’a été faite depuis le premier procès », affirme-t-il.

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