vendredi, juillet 5

Le cinéaste était entendu à la Brigade de Protection des mineurs suite à des plaintes de plusieurs comédiennes.
Le parquet de Paris requiert sa mise en examen pour viol suite à celles déposées par Julia Roy et Isild Le Besco.
Toutes les deux s’étaient manifestées auprès de la justice suite à la prise de parole de Judith Godrèche.

Nouveau coup de théâtre dans le #MeToo du cinéma français. Le parquet de Paris requiert ce mercredi la mise en examen du réalisateur Benoît Jacquot pour viol sur les actrices Julia Roy et Isild Le Besco, indique le ministère public à TF1-LCI. Âgé de 77 ans, il avait été auparavant entendu pendant 48 heures en garde à vue à la Brigade de protection des mineurs.

Dans le détail, le parquet requiert la mise en examen de Benoît Jacquot et son placement sous contrôle judiciaire pour viol, agression sexuelle et violences, susceptibles d’avoir été commis entre 2013 et 2018 au préjudice de la comédienne Julia Roy et viol sur mineur par personne ayant autorité, viol par concubin, susceptibles d’avoir été commis entre 1998 et 2000, et en 2007 au préjudice de la comédienne Isild Le Besco.

L’affaire Godrèche comme déclencheur

Ces deux comédiennes, qui ont travaillé à de nombreuses reprises avec le cinéaste, avaient chacune déposé une plainte au printemps, dans le sillage de celle de Judith Godrèche début février. Le parquet n’a en revanche pas requis la mise en examen de Benoît Jacquot dans cette dernière affaire qui remonte aux années 1980.

Autre grand nom du cinéma français, le réalisateur Jacques Doillon, a lui aussi été entendu par la Brigade de Protection des mineurs, suite à la plainte déposée par Judith Godrèche. Le parquet indique que sa garde à vue a été levée mardi soir « pour des raisons médicales » et qu’il a été relâché sans poursuites à ce stade – le ministère public devant encore définir « les modalités des suites à donner » le concernant.


Jérôme VERMELIN

Partager
Exit mobile version