samedi, janvier 4

« Le cessez-le-feu tient, mais il est fragile », estime Sébastien Lecornu

Selon le ministre des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, également présent au Liban, « ce cessez-le-feu, que la France a porté, a mis fin à une situation qui menaçait de précipiter le Liban dans le chaos. La première des priorités, c’était l’aide humanitaire, parce que cette guerre avait déplacé des centaines de milliers de personnes loin de chez elles ». « La deuxième priorité », selon lui, consiste à « pérenniser ce cessez-le-feu », alors que l’on arrive « à mi-chemin ». La troisième et dernière priorité, elle, est le « redressement économique social et politique du Liban ».

Les deux ministres sont enfin revenus sur le rôle de la Finul, la Force intérimaire des Nations unies au Liban. « Si elle n’était là, ce serait pire », a résumé M. Lecornu. « Toutes celles et ceux qui la critiquent ne nous ont jamais donné une nouvelle idée à la place », a poursuivi le ministre des armées, selon qui, dans le contexte géopolitique actuel « inventer quelque chose de nouveau est très difficile ». Pour M. Lecornu, « l’existant a le mérite d’exister et si ça n’avait pas existé, la confrontation entre le Hezbollah et Tsahal aurait pu être plus forte ou plus violente, parce qu’il y avait justement ces postes des Nations Unies qui observent ». A ce sujet, le ministre a tenu à rappeler que « ce n’est pas des casques bleus d’interposition », que « ce n’est pas le mandat qui est donné ici », en opposition à ce qui avait pu se passer dans les Balkans dans les années 1990. Si, selon lui, tout n’est pas parfait, il faut faire attention « à ne pas tomber dans un bashing dans lequel on détruit tout ».

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