Le nouveau congé de naissance, qui devait entrer en vigueur le 1er janvier, ne s’appliquera qu’à partir de juillet, mais les parents d’enfants nés ou adoptés entre le 1er janvier et le 31 mai pourront tout de même en bénéficier, a annoncé, vendredi 26 décembre, le ministère de la santé et des familles. Ces derniers auront en effet « un délai supplémentaire exceptionnel, s’étendant jusqu’à la fin de l’année 2026 » pour prendre ce congé, a précisé le ministère.
Instauré par le budget 2026 de la « Sécu », définitivement adopté par l’Assemblée nationale le 16 décembre, ce dispositif a été proposé par l’exécutif, qui souhaite booster la natalité. Il doit, selon le gouvernement, « favoriser la conciliation des temps de vie parentaux et professionnels », « permettre la garde des nourrissons par leurs parents », ou encore « favoriser le partage des tâches parentales entre femmes et hommes ».
Concrètement, chaque parent pourra prendre un mois ou deux mois – soit un total de quatre mois maximum pour les deux. Si vous choisissez de vous arrêter deux mois, vous pourrez fractionner votre congé en deux périodes d’un mois (les modalités du fractionnement seront précisées par décret). Pour les familles monoparentales, la durée maximale ne sera pas doublée, a confirmé au Monde le ministère de la santé.
Réutiliser ce contenu
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.