dimanche, octobre 6

Pour mieux définir une réalité nouvelle dans la guerre que se livrent les trafiquants de drogue de la cité phocéenne, la justice marseillaise a inventé un nouveau terme, « narchomicide ». Ce mot-valise lui permet de ne pas classer dans la catégorie des « règlements de comptes » des personnes tuées par le narcobanditisme pour, notamment, s’être simplement trouvées sur des points de vente.

Apparu il y a un peu plus d’un an, le mot « narchomicide » fait désormais partie du vocabulaire des rédactions françaises quand elles rendent compte de la guerre entre trafiquants de drogue à Marseille. L’Agence France-Presse (AFP) ayant elle-même adopté le terme, nombre de titres de la presse régionale et nationale l’utilisent aussi bien dans leurs textes que dans leurs titres.

Le nouveau substantif est un mot-valise, contraction de « narcobanditisme » et d’ »homicide », selon la définition de celle qui a, la première, eu recours à ce terme. « Narchomicide » a fait son apparition dans la sphère publique le 1er septembre 2023, dans un communiqué de la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens.

En effet, pour ces gangs concurrents qui multiplient les fusillades, « il s’agit simplement d’impressionner pour reprendre le point de stupéfiants. Il s’agit de marquer par la terreur l’équipe adverse et de marquer finalement son territoire », selon Dominique Laurens. Le caractère aléatoire de certains homicides exclut ainsi les personnes tuées du périmètre officiel des règlements de comptes.

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