À l’issue d’une première journée poussive et après des heures de retard en raison de dissensions entre blocs de pays, les près de 200 États représentés à la COP29 ont fini par adopter les premières règles pour le marché des crédits carbone, jusqu’ici sans régulation internationale et sujet à abus, fraudes et écoblanchiment.
Une première avancée. Les pays du monde entier ont adopté, lundi 11 novembre, premier jour de la COP29, des règles nouvelles de l’ONU pour le marché controversé des crédits carbone, une étape clé pour aider les pays à remplir leurs obligations climatiques.
« C’est extrêmement important », a réagi à Bakou auprès de l’AFP Erika Lennon, une experte du sujet au Centre pour le droit international de l’environnement (Ciel), car cela va « ouvrir la voie » à un marché du carbone plus établi, destiné à échanger des crédits carbone de qualité, avec des normes soutenues par les Nations unies.
Mais, comme plusieurs ONG, elle est critique de la méthode selon elle peu transparente par laquelle les textes ont été poussés à la conférence climatique de l’ONU.
Oil Change International a critiqué une décision prise « sans débat ou examen du public ».
Une impulsion pour un mécanisme très attendu
D’autres textes officiels devront encore être forgés pour pleinement établir un marché fiable, mais la décision de lundi va mettre en branle un mécanisme attendu depuis l’accord de Paris de 2015 et son article 6.
Un crédit équivaut à une tonne de dioxyde de carbone empêchée de pénétrer dans l’atmosphère ou éliminée de celle-ci.
Avec AFP
Lire la suite sur FRANCE 24
Lire aussi:
La COP29 s’ouvre en Azerbaïdjan, un moment de vérité pour l’accord de Paris
Les hydrocarbures, sponsors de la COP29 en Azerbaïdjan