jeudi, mars 27

Lnumerus clausus vit-il ses derniers mois ? Invité de France Info, ce lundi 24 mars, le ministre de la Santé, Yannick Neuder, a en tout cas largement soutenu l’idée. Pour pallier le manque de médecins, il promet de faire « voter la proposition de loi pour supprimer le numerus apertus » restant, s’il obtient le feu vert du Sénat en mai. Ce qui permettra d’augmenter le nombre d’étudiants en médecine à partir de 2026.

Le numerus clausus, ou « nombre fermé » en français, a été mis en place il y a plus de cinquante ans, en 1971. Il désigne un nombre limite d’étudiants autorisés à passer en deuxième année de médecine. Le parcours d’accès spécifique santé (Pass) donne lieu à un concours et, in fine, à un classement ; les mieux placés peuvent ainsi accéder aux meilleures filières ou à leurs filières désirées. Environ un quart des étudiants parviennent à passer en deuxième année à chaque concours.

À LIRE AUSSI Trop de médecins en France ? Le rapport qui dérangeLe numerus clausus, s’il est par exemple fixé à 15 000, limite à 15 000 étudiants l’accès à la deuxième année d’études de santé, où ils commencent à se spécialiser (médecine, pharmacie, kinésithérapie, etc.). Ce dispositif, dont le nombre varie d’année en année (il était de 12 000 en 2025), avait été mis en place pour réduire les dépenses de santé en limitant le nombre de médecins.

« On a probablement perdu beaucoup trop de temps »

Mais 1971 n’est pas 2025. Aujourd’hui, la France fait face à une grave pénurie d […] Lire la suite

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