samedi, octobre 19

Six ans après sa sortie, le Lamborghini Urus revient en jouant la carte de l’hybride.
Le progrès de l’électrique frappe tous les constructeurs, et cela pourrait bien dénaturer les Lamborghini.
Le nouveau Lamborghini Urus SE sera lancé d’ici la fin du 1ᵉʳ trimestre 2025.

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Auto

Six ans après sa sortie, le Lamborghini Urus SE, véritable référence dans le monde de l’automobile, revient. Cette fois-ci, le constructeur italien joue la carte de l’hybride… et du silence. Depuis 2018, ce modèle est devenu le véhicule le plus vendu de toute l’histoire de Lamborghini : un SUV spacieux, pratique, avec une très grande capacité de coffre. En bref, un cocktail gagnant.

Que reste-t-il de l’ADN des Lambo une fois passé à l’électrique ?

Pour son grand retour, le Lamborghini Urus SE s’est équipé d’un moteur électrique et de batteries pour offrir une petite autonomie de 60 km. Toutefois, si le progrès de l’électrique frappe tous les constructeurs, il pourrait bien dénaturer les Lamborghini. Car historiquement, la marque s’équipe de gros moteurs, les véhicules ne sont pas toujours faciles à conduire et sont “très sauvages”, selon notre journaliste Cyril Provost. En passant à l’hybride, que peut-il donc rester de l’ADN des Lambo ?

Tout d’abord, le mode sport, qui réveille le moteur V8 pour développer près de 800 chevaux avec le moteur électrique. “Déjà, ça redevient très sauvage”, rassure Cyril Provost. Cependant, la technologie ne fait pas tout, et la version hybride perd un dixième de seconde pour le passage de 0 à 100 km/h (3,4 secondes), en comparaison à sa version initiale.

“On n’a même pas l’impression d’être à bord d’un SUV”

Peut-être vous dites-vous que les constructeurs italiens ont alors commis une erreur en craquant pour l’électrique. Mais au contraire, “ils ont fait des miracles !”. Malgré la prise de poids, passant de 2,2 à 2,5 tonnes, la sensation de conduire une véritable voiture sportive demeure toujours. “On n’a même pas l’impression d’être à bord d’un SUV”, appuie notre journaliste.

Il faut dire que l’habitacle façon “supercar” aide beaucoup. La planche de bord a été redessinée et les graphismes ont été revus pour se rapprocher de ceux du Lamborghini Revuelto. Pour continuer dans les références aux anciens modèles du constructeur italien pour s’inscrire pleinement dans la ligne des Lambo, le bandeau arrière du véhicule est le même que celui du Gallardo. Seul l’avant du Lamborghini Urus SE se démarque un peu de celui de ses grandes sœurs, avec son capot plongeant, un poil plus dans la rondeur que ses ancêtres, et, surtout, avec la perte de sa fameuse signature lumineuse en “Y”, au profit de quelque chose de plus doux et “plus sobre”.

Le nouveau Lamborghini Urus SE sera lancé d’ici la fin du premier trimestre 2025, voire le début du deuxième, pour la modique somme de 265.000 euros.


Marie BOUISSEREN | Reportage Automoto : Cyril PROVOST

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