mardi, décembre 3

Le nouveau chef du Hezbollah, le cheikh Naïm Qassem, a affirmé mercredi 20 novembre qu’aucun accord de cessez-le-feu ne serait accepté s’il violait « la souveraineté » du Liban. Cela en réponse aux intentions d’Israël d’exiger une « liberté d’action » en territoire libanais contre le groupe chiite, dans le cas d’un accord. Lors d’une intervention télévisée, Naïm Qassem a déclaré qu’Israël « ne peut pas imposer ses conditions » au Hezbollah, alors que Washington a dépêché son envoyé spécial pour faire taire les armes.

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

Le chef du Hezbollah a donné son feu vert pour la recherche d’une solution diplomatique à la guerre en cours avec Israël. Il a cependant prévenu qu’il n’abandonnerait pas l’option militaire pour faire face aux tentatives israéliennes d’occuper le territoire libanais.

Cheikh Naïm Qassem a apporté son soutien au président du Parlement, Nabih Berri. Principale figure chiite de l’État, Nabih Berri a été mandaté pour négocier au nom du Hezbollah avec l’envoyé spécial de Joe Biden, Amos Hochstein. Ce dernier a passé deux jours à Beyrouth avant de partir pour Tel-Aviv mercredi soir, avec les réponses libanaises à une proposition d’accord entre le Liban et Israël.

Une proposition qui doit aboutir à un « cessez-le-feu complet et total, tout en préservant la souveraineté libanaise », a martelé Naïm Qassem, qui s’est refusé de donner les détails de l’accord en gestation.

Le Hezbollah prêt à continuer le combat en cas d’échec des négociations

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