L’attaquant français Ousmane Dembélé a remporté le Ballon d’Or 2025 devant le Barcelonais Lamine Yamal (meilleur jeune). Une récompense individuelle qui rejoint celles du meilleur gardien (Gianluigi Donnaruma) et du meilleur entraîneur (Luis Enrique) pour consacrer la fantastique saison du Paris SG. Chez les femmes, alors que la première fois, le jury a décerné tous les équivalents féminins des trophées masculins, c’est Aitana Bonmati qui a été couronnée pour la troisième fois de suite.
Il y a trois ans, lorsque Karim Benzema est devenu le cinquième Français à remporter le Ballon d’Or, bon nombre d’observateurs avaient prédit que son successeur ne pouvait être que Kylian Mbappé, à l’époque attaquant du PSG. Ce lundi 22 septembre, c’est bien un joueur du PSG qui a été récompensé de la plus haute distinction individuelle pour un footballeur, mais il se nomme Ousmane Dembélé. Un attaquant polyvalent, ambidextre, rapide, technique qui a été dans l’ombre de Mbappé au PSG avant de rayonner après de départ de celui-ci au Real Madrid.
Si le Ballon d’Or récompense toute une saison, en l’occurrence celle de 2024/2025, il faut dire qu’Ousmane Dembélé a commencé à planter les graines de son sacre seulement au début de l’année. Au moment où son entraîneur au PSG Luis Enrique décide d’en faire son avant-centre. Lui, le feu follet, casseur de reins dans les couloirs gauche ou droite, s’est révélé comme un buteur que personne, même pas lui, ne soupçonnait. Trente-cinq buts et seize passes décisives plus tard, un championnat de France et surtout une Ligue des champions remportés, ont fait de l’ancien joueur du FC Barcelone le vainqueur logique du jury de journalistes, représentant les 100 premières nations au classement Fifa.
Le PSG sous les récompenses
Au-delà des statistiques, Ousmane Dembélé, 28 ans, symbolise le jeu collectif du PSG avec son côté infatigable de premier joueur à lancer le pressing, et pas le dernier à venir défendre jusque dans sa surface de réparation.
Ce lundi, au théâtre du Châtelet à Paris, avec Dembélé, le Paris SG, club de l’année, a été un peu le roi de la soirée avec d’autres récompenses, même si presque tout l’effectif était occupé à disputer le match décalé de la cinquième journée de Ligue 1 face à Marseille. C’est donc pendant qu’il dirigeait son équipe que Luis Enrique a été ainsi désigné, sans suspense, meilleur entraîneur au vu de la très belle saison du PSG. Le beau parcours de l’équipe d’Angleterre, vainqueur de l’Euro féminin, a été récompensé à travers son entraîneure, la Néerlandaise, Sarina Wiegman.
Gianluigi Donnarumma n’est plus parisien et évolue sous les couleurs de Manchester City depuis cet été, c’est pourtant sa grosse saison avec le club de la capitale parisienne qui lui valu son titre de meilleur gardien.
Le magnifique triplé de Bonmati
Si Ousmane Dembélé était quasiment sans rival, le Ballon d’Or féminin a eu un brin de suspense. Mais comme lors des deux années précédentes, la milieu de terrain espagnole Aitana Bonmati a de nouveau soulevé le trophée après ses sacres en 2023 et 2024. La Barcelonaise qui a perdu ses deux finales européennes (Ligue des champions et Euro) a devancé sa compatriote, Mariona Caldenty, attaquante d’Arsenal qui a remporté la Ligue des champions, face au FC Barcelone de…Bonmati.
Le palmarès 2025
Ballon d’Or masculin : Ousmane Dembélé (France, Paris SG)
Ballon d’Or féminin : Aitana Bonmati (Espagne, FC Barcelone)
Trophée Kopa (meilleur jeune) : Lamine Yamal (Espagne, FC Barcelone)
Trophée Kopa (meilleure jeune) : Vicky Lopez (Espagne, FC Barcelone)
Trophée Gerd Müller (meilleur buteur) : Viktor Gyokeres (Suède, Arsenal)
Trophée Gerd Müller (meilleure buteuse) : Ewa Pajor (Pologne, FC Barcelone)
Trophée Lev Yachine (meilleur gardien) : Gianluigi Donnarumma (Italie, Manchester City)
Trophée Lev Yachine (meilleure gardienne) : Hannah Hampton (Angleterre, Chelsea)
Meilleur entraîneur d’une équipe masculine : Luis Enrique (Espagne, Paris SG)
Meilleur entraîneur d’une équipe féminine : Sarina Wiegman (Pays-Bas, Angleterre)
Prix Sócrates : Fondation Xana (Espagne)
Club féminin de l’année : Arsenal (Angleterre)
Club masculin de l’année : Paris SG (France)



