La campagne électorale pour la Mairie de Paris risque d’être rythmée par l’actualité judiciaire de l’une des principales candidates, Rachida Dati (Les Républicains). Déjà renvoyée devant le tribunal correctionnel pour « corruption » et « trafic d’influence » dans l’affaire Carlos Ghosn, la maire du 7e arrondissement de Paris et ministre de la culture est visée, jeudi 18 décembre, par des perquisitions, a confirmé le Parquet national financier dans un communiqué, confirmant une information du Nouvel Obs.
Cette opération est menée au domicile de Mme Dati, au ministère de la culture et à la mairie du 7e arrondissement, dans le cadre d’une information judiciaire confiée à deux juges d’instruction du pôle économique et financier du tribunal de Paris et ouverte, le 14 octobre, par le Parquet national financier (PNF) pour « corruption active et passive », « trafic d’influence d’agent d’une organisation internationale publique », « abus de bien social », « abus de confiance », « détournement de fonds publics par une personne investie d’un mandat public », et « recel et blanchiment ». Sollicités, les avocats de Mme Dati n’ont pas réagi.
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