jeudi, décembre 18
Rachida Dati, ministre de la culture, à Paris, le 11 novembre 2025.

La campagne électorale pour la Mairie de Paris risque d’être rythmée par l’actualité judiciaire de l’une des principales candidates, Rachida Dati (Les Républicains). Déjà renvoyée devant le tribunal correctionnel pour « corruption » et « trafic d’influence » dans l’affaire Carlos Ghosn, la maire du 7arrondissement de Paris et ministre de la culture est visée, jeudi 18 décembre, par des perquisitions, a confirmé le Parquet national financier dans un communiqué, confirmant une information du Nouvel Obs.

Cette opération est menée au domicile de Mme Dati, au ministère de la culture et à la mairie du 7e arrondissement, dans le cadre d’une information judiciaire confiée à deux juges d’instruction du pôle économique et financier du tribunal de Paris et ouverte, le 14 octobre, par le Parquet national financier (PNF) pour « corruption active et passive », « trafic d’influence d’agent d’une organisation internationale publique », « abus de bien social », « abus de confiance », « détournement de fonds publics par une personne investie d’un mandat public », et « recel et blanchiment ». Sollicités, les avocats de Mme Dati n’ont pas réagi.

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