jeudi, avril 3

Une fois de plus, Donald Trump s’est retrouvé confronté à un dilemme dont il a le secret : sacrifier un proche pour apaiser la tempête médiatique, ou tenir tête aux critiques au risque d’alimenter le scandale. Cette fois, l’affaire concerne son conseiller à la sécurité nationale, Mike Waltz, pris dans une fuite rocambolesque d’informations sensibles sur une attaque militaire au Yémen, comme le révèle une enquête du New York Times.

Tout commence par un simple faux pas : Waltz ajoute par erreur Jeffrey Goldberg, journaliste et patron de The Atlantic, à une conversation sur la messagerie privée Signal où des responsables de l’administration Trump discutaient d’un bombardement à venir contre des rebelles houthis. Le journaliste, abasourdi, publie aussitôt un article relatant l’incident.

À LIRE AUSSI Petro Porochenko : « Je déteste quand les gens disent que Trump est prorusse » L’histoire aurait pu se limiter à une affaire de négligence. Mais chez Trump, rien n’est jamais aussi simple. Ce qui le heurte le plus, confient plusieurs sources au quotidien new-yorkais, ce n’est pas tant que des informations militaires aient été mises en péril que le fait que Mike Waltz ait eu le numéro de Jeffrey Goldberg dans son téléphone. Trump hait ce dernier, qui l’a critiqué sans relâche. Dès lors, le doute s’installe : Waltz est-il vraiment un homme de confiance ?

Souvenirs d’un premier mandat houleux

Dans l’entourage du président, le débat s’enflamme. Certains conseillers, comme […] Lire la suite

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