En Martinique, le couvre-feu instauré il y a cinq jours est prolongé jusqu’au 21 octobre. C’est ce qu’a annoncé la préfecture ce lundi 14 octobre alors que les tensions qui secouent l’île semblaient diminuer selon les autorités elle-mêmes. Ce couvre-feu avait été instauré dans ce département des Antilles après des violences urbaines en marge de mobilisations contra la vie chère.
L’interdiction de circuler entre 21 heures et 5 heures du matin se poursuivra au moins d’une semaine. La préfecture de Martinique l’a annoncé lundi 14 octobre. Pourtant, plus tôt dans la journée, les mêmes autorités estimaient que les tensions étaient redescendues ces dernières 48 heures, que les barrages routiers étaient peu à peu levés et que le nettoyage des routes endommagées par la contestation sociale se poursuivait.
L’académie de Martinique envisageait, elle aussi la réouverture progressive des établissements scolaires dès ce mardi dans la quasi-totalité du premier degré et au cas par cas pour les collèges et lycées. Mais les tensions se poursuivent pourtant autour de la table des négociations. L’État, la grande distribution et les associations de défense des consommateurs devaient se réunir pour la 7e fois ce mardi. Mais faute de nouvelles propositions avant mardi minuit : les discussions risquent d’être annulées.
Le RPPRAC, le Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro-caribéens, dit refuser de céder aux intérêts privés et compte poursuivre sa mobilisation contre la vie chère. Les syndicats, eux, ont annoncé renouveler ce mardi leur préavis de grève.
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