dimanche, juin 16

La préfecture de la Guadeloupe a annoncé ce mercredi 22 mai la reconduction d’un mois du couvre-feu imposé aux mineurs à Pointe-à-Pitre pour y enrayer une flambée de la criminalité, en excluant cette fois le centre-ville de son champ d’application.

Appliquée depuis le 22 avril entre 20 et 5 heures, cette mesure avait été ordonnée par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour lutter contre « une délinquance (…) de plus en plus jeune et de plus en plus armée ».

Selon le maire EELV de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel, qui a qualifié sa ville de « coupe-gorge » fin mars, le taux des mineurs dans la commission des délits est passé de 12% à 38%, dans un département ultramarin en proie à une forte criminalité.

Des « nuits plus calmes »

La prolongation vise les quartiers de Massabielle, Raspail, Boisneuf, Tour Frebault Henri IV et Assainissement, auxquels s’ajoute celui de Lauricisque, dans la commune de Pointe-à-Pitre et de Grand-Camp et Vieux-Bourg dans celle des Abymes, selon l’arrêté préfectoral.

Le périmètre de l’interdiction exclut par contre désormais le centre de Pointe-à-Pitre où, selon l’arrêté, la police a constaté « une présence familiale de mineurs accompagnés ne causant aucun trouble à l’ordre public ».

Selon la police citée par la préfecture, « aucun fait délictuel ou criminel n’a été commis par des mineurs dans les lieux et durant les créneaux horaires visés par l’arrêté ». Les policiers ont fait état de « nuits plus calmes », a-t-elle ajouté. Les contrevenants au couvre-feu encourent une amende pouvant atteindre 750 euros.

Article original publié sur BFMTV.com

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