mardi, décembre 16
Des passagers embarquent sur un vol Air Caraïbes, à l’aéroport de Saint-Martin, le 10 mars 2022.

Il y avait foule, vendredi 12 décembre, à Orly à l’embarquement du vol d’Air Caraïbes vers Saint-Martin. « Nous avons 85 % de taux de remplissage », se félicite Grégory Jamet, le nouveau directeur général du Groupe Dubreuil Aéro, qui regroupe les deux compagnies aériennes, Air Caraïbes et French Bee, détenues par l’entreprise familiale vendéenne. La reprise de cette destination, suspendue il y a trois ans, marque la détermination du groupe. Il y a un an Air Caraïbes avait déjà tenté de reprendre du service, sans concrétiser son projet. Face à la chute de la demande, à l’hiver 2024-2025, consécutive aux émeutes aux Antilles et à la guerre tarifaire avec la rivale Corsair, Air Caraïbes avait « pris la décision de reporter » l’ouverture de la ligne, explique Grégory Jamet.

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Un an plus tard, la demande est là. « Elle est revenue très fortement depuis octobre-novembre », constate le dirigeant. Surtout pour les classes dites « à haute contribution », la classe affaires et la classe premium economy – une classe intermédiaire entre la classe affaires et la classe économique –, qui rapportent le plus aux compagnies aériennes. « Beaucoup de passagers font des arbitrages budgétaires et n’hésitent pas à dépenser plus pour se faire plaisir pour leurs voyages », fait remarquer Grégory Jamet. Signal positif pour les compagnies aériennes, cette tendance « va durer sauf s’il y a un gros choc économique comme l’éclatement de la bulle autour de l’intelligence artificielle [IA], car cela aurait un impact sur les classes “à haute contribution “et sur le transport du fret », ajoute-t-il.

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