lundi, octobre 14

Lundi 14 octobre, la justice russe a condamné à trois ans de prison ferme le Français Laurent Vinatier, détenu depuis juin et accusé de ne pas s’être enregistré en tant qu’« agent de l’étranger ». Ses avocats annoncent leur intention de faire appel.

La cour a décidé de « déclarer M. Vinatier coupable » et de « le condamner à une peine d’emprisonnement d’une durée de trois ans », a déclaré la juge Natalia Tcheprassova. Ce chercheur spécialiste de l’espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels. « Ma femme est russe, mes amis sont russes. J’ai vécu une vie russe », a-t-il rappelé ce 14 octobre face aux juges, disant être tombé amoureux de la Russie il y a vingt ans, à l’occasion d’un voyage à Moscou et Saint-Pétersbourg.

Le Français, vêtu d’une chemise bleu clair, est apparu stoïque au moment de l’énonciation du verdict. Il n’a pas eu l’autorisation de s’exprimer après cette sentence devant la presse présente au tribunal. Les avocats russes de Laurent Vinatier, Oleg Bessonov et Alexeï Sinitsine, ont déploré dans la foulée face aux journalistes un « verdict sévère ». « Nous ferons, bien sûr, appel », ont-ils annoncé.

Un manquement à l’obligation de s’enregistrer en tant qu’« agent de l’étranger »

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