dimanche, octobre 6

Le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame étaient à quelques mètres l’un de l’autre, pour la photo de famille qui ouvrait le sommet de la Francophonie, vendredi à Villers-Cotterêts, au nord de Paris, mais les deux chefs d’État ne se sont pas adressé la parole. Kinshasa accuse Kigali de soutenir les rebelles du M23. Lors du sommet de l’OIF, le président Tshisekedi n’a pas apprécié que le président français omette le conflit de l’est de la RDC dans son discours d’ouverture. C’est dans ce contexte que, samedi 5 octobre, le chef de la diplomatie rwandaise, Olivier Nduhungirehe, a accusé la RDC d’avoir fait capoter les discussions de paix de Luanda.

Le lourd différend diplomatico-militaire qui oppose leurs deux pays dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ravagé par des décennies de violences, reste vivace, malgré les espoirs de Paris de les voir se rapprocher.

Un temps évoquée, l’idée d’une rencontre entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi n’a pas eu lieu. Le président français Emmanuel Macron, hôte du sommet, s’est finalement entretenu séparément avec ses deux homologues pour les « encourager » à conclure un accord de paix « au plus vite », alors que l’Angola, médiateur désigné par l’Union africaine, tente depuis des mois d’obtenir des avancées dans ce dossier sensible.

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