mardi, décembre 16
La ministre de la santé, Stéphanie Rist, lors d’un débat précédant le vote final sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, à l’Assemblée nationale, à Paris, le 16 décembre 2025.

Même Assemblée, même vote. Mardi 16 décembre, les députés ont définitivement adopté le budget de la Sécurité sociale, par 247 voix contre 232. Alors que l’ancien premier ministre, Michel Barnier, avait échoué à cette épreuve il y a un an, son successeur à Matignon, Sébastien Lecornu, valide son premier pari : faire passer le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 sans avoir recours à l’article 49.3 de la Constitution. Les esprits sont désormais tournés vers le budget de l’Etat, qui s’annonce bien plus complexe.

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En réalité, tous les députés avaient déjà l’esprit tourné vers le projet de loi de finances (PLF). Le vote du jour ne devait être qu’une formalité, après l’adoption du PLFSS à l’Assemblée, mardi 9 décembre, à une courte majorité de 13 voix, et un rejet immédiat par le Sénat, quelques jours après, pour gagner du temps et donner le « dernier mot » à la représentation nationale, seule chambre en mesure de trancher les différends irréconciliables entre les deux assemblées.

C’était donc le même texte, à la virgule près, qui était de retour au Palais-Bourbon. Encore fallait-il éviter toute mauvaise surprise liée à des changements de vote de dernière minute ou à une éventuelle démobilisation d’un camp. C’est chose faite, avec le même nombre de voix favorables que la semaine dernière et deux voix contre en moins.

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