Le Tchad subit toujours les conséquences des récentes pluies diluviennes qui se sont abattues sur la capitale et plusieurs provinces du pays. Celle du Tibesti dans l’extrême-nord désertique du Tchad, ne cesse d’enregistrer de nouveaux morts selon les autorités locales. Là-bas, les inondations ont débuté le 9 août. Les autorités locales et certaines organisations de la société civile déplorent surtout le manque d’assistance aux victimes.
Avec notre correspondant à N’Djamena, Olivier Monodji
Les dégâts matériels sont immenses au Tchad et le nombre de victimes ne fait que croître dans la grande région Borkou, Ennedi et Tibesti (BET). La province du Tibesti enregistre à ce jour plus de 70 morts selon les autorités locales. La pluie a cessé ce dimanche 18 août, pour le plus grand soulagement de Sougui, victime des inondations.
« Nous sommes dans l’eau, dans la désolation totale, la pluie a tout emporté. Les maisons sont tombées, les boutiques aussi. L’hôpital de la province est totalement englouti ».
Des régions difficiles d’accès
La situation et l’accès difficile aux victimes émeut l’association pour la consolidation de la paix et le développement humain dans le Sahel. Brahim Edji Mahamat en est le président.
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