dimanche, octobre 20

Quelles solutions pour éponger la dette française ? Alors que plusieurs anciens ministres ont proposé le principe de céder des participations de l’État dans certaines entreprises, le ministre du Budget et des Comptes publics, Laurent Saint-Martin, a affirmé dimanche ne pas y être « opposé » ni en être « choqué ».

« Je ne me suis jamais opposé au débat des cessions de participations de l’État », a-t-il indiqué sur France Inter/France Télévisions, interrogé sur une proposition des ex-ministres Olivia Grégoire et Gérald Darmanin et du député Mathieu Lefèvre.

Dans une tribune publiée dans La Tribune Dimanche, les trois députés du parti Renaissance suggèrent de céder « des participations dans lesquelles l’État lui-même ne comprend d’ailleurs plus vraiment ni son rôle ni sa mission ». Ils ciblent « notamment 180 milliards de participations dans des entreprises cotées : vendre seulement 10 % de ces participations rapporterait autant, voire plus, que la hausse contre-productive de l’impôt sur les sociétés ou l’augmentation des charges du travail prévues par le gouvernement », affirment-ils.

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Le ministre des Comptes publics a estimé dimanche midi qu’il s’agissait d’un « débat intéressant », tout en émettant quelques réserves. « Il faut toujours soupeser entre la cession de parts qui permet le remboursement de la dette […] et le manque à gagner par les dividendes que cela crée si vous cédez vos parts […] Lire la suite

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