samedi, avril 26

Le pétrolier suspecté arraisonné par l’Estonie et soupçonné d’appartenir à la flotte fantôme russe interdit de naviguer

Le pétrolier Kiwala, soupçonné d’appartenir à la flotte fantôme de la Russie, et immobilisé par la marine estonienne, ne sera pas autorisé à poursuivre son voyage tant que toutes ses déficiences n’auront pas été résolues, a déclaré samedi l’administration estonienne des transports. Le navire a été immobilisé, vendredi, dans le but de vérification de ses documents. Vendredi, le commandant de la marine estonienne, Ivo Värk, a indiqué que le Kiwala, faisait l’objet de sanctions de la part du Canada, de l’Union européenne, de la Suisse et du Royaume-Uni et se dirigeait vers le port russe d’Oust-Louga.

« Tout au long de la journée d’hier, les inspecteurs de l’administration des transports ont procédé à une inspection approfondie du navire et ont identifié plusieurs lacunes importantes », a déclaré, samedi, le directeur du département maritime de l’administration des transports, Kristjan Truu. « Nous ne pouvons pas autoriser le navire à poursuivre son voyage, car la sécurité maritime et environnementale ne peut pas être garantie », a-t-il ajouté.

Selon M. Truu, 23 des 40 manquements identifiés sont liés à la documentation, tandis que les autres concernent la sécurité du navire et des questions techniques. L’une des lacunes les plus importantes est le fait que le navire est apatride.

Alors que, lors du contrôle initial, des documents ont été produits, affirmant que le Kiwala naviguait sous le pavillon djiboutien, Djibouti a rapidement répondu avoir radié le pétrolier de son registre. Selon le quotidien estonien Postimees, le pétrolier appartient à Tirad Shipping Inc, qui ne possède que ce seul navire et est enregistré à l’île Maurice. Le navire est actuellement ancré dans la baie de Muuga et reste surveillé par la marine estonienne. « Les enquêtes menées ne sont en aucun cas liées à des dommages causés à des infrastructures sensibles », a déclaré, vendredi, le commandant de la marine estonienne, Ivo Värk.

Le 12/04 à 14:15 Pour approfondir

Le chef de l’armée des Pays-Bas surprend en appelant son personnel à se préparer « aussi vite que possible »

Le général Onno Eichelsheim, commandant des forces armées des Pays-Bas, évoque la mobilisation de son pays en cas d’attaque contre un membre de l’OTAN ou un engagement en Ukraine dans le cadre d’une mission de surveillance de la paix.

Le chef de l’armée des Pays-Bas surprend en appelant son personnel à se préparer « aussi vite que possible »

Par Jean-Pierre Stroobants

Les 76 000 membres des forces armées néerlandaises, militaires d’active et personnels civils, ont reçu, mercredi 9 avril, l’ordre de se préparer « aussi vite que possible » à un éventuel engagement dans des opérations militaires, a révélé jeudi 10 avril la chaîne publique NOS. La lettre était signée par le général Onno Eichelsheim, le plus haut gradé de l’armée des Pays-Bas, commandant des forces combattantes. Estimant que son pays pourrait être amené à se mobiliser plus rapidement que prévu, il demande à l’ensemble des personnels de vérifier leur état de préparation : forme physique, vaccinations, « compétences de base », avec, à la clé, d’éventuels nouveaux entraînements et formations. « Nous vivons des moments particuliers et on nous demande beaucoup. J’en appelle au professionnalisme, à l’ingéniosité et à l’esprit de corps de toute notre organisation », écrit le général Eichelsheim.

L’OTAN s’inquiète d’un possible déploiement d’armes nucléaires par la Russie dans l’espace

Dans un entretien accordé au journal allemand Welt am Sonntag, Mark Rutte, le secrétaire général de l’OTAN, s’inquiète d’un possible déploiement d’armes nucléaires par la Russie dans l’espace. « Des rapports indiquent que la Russie s’intéresse à la possibilité de déployer des armes nucléaires dans l’espace », déclare-t-il. L’OTAN craint également que la Russie ne mène à l’avenir une guerre dans l’espace en utilisant des armes nucléaires contre des satellites.

Néanmoins, Mark Rutte estime que les capacités actuelles de Moscou dans l’espace sont obsolètes et ne sont pas à la hauteur de celles de l’Occident : « Développer des armes nucléaires dans l’espace est un moyen pour la Russie d’améliorer ses capacités [dans l’espace] ». Il rappelle cependant que cela violerait le traité de l’espace signé en 1967.

Cet accord, initié par les Etats-Unis et l’Union soviétique, fait depuis partie du droit international. Il vise à garantir l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique tout en interdisant le déploiement d’armes de destruction massive en orbite. L’objectif était de freiner la course aux armements entre les superpuissances de l’époque sur Terre.

Le secrétaire général annonce aussi le renforcement de la surveillance par satellite de l’Arctique : « Nous voyons la Chine et la Russie utiliser de plus en plus de nouvelles routes maritimes et militariser certaines parties de l’Arctique. Les satellites peuvent nous aider à suivre les mouvements sur terre et en mer et fournir à nos troupes des communications fiables et sécurisées. »

 Les citoyens chinois combattant pour l’armée russe contre l’Ukraine sont des mercenaires, selon Washington

Plus d’une centaine de citoyens chinois qui combattent aux côtés de la Russie contre l’Ukraine sont des mercenaires rapporte l’agence Reuters, citant deux responsables américains proches des services de renseignement américains et un ancien responsable des services de renseignement occidentaux. Selon les services de renseignement américains, ces combattants n’ont aucun lien direct avec le gouvernement chinois. Des officiers chinois ont cependant été présents sur le front avec l’autorisation de Pékin pour « tirer des leçons tactiques de la guerre ».

Les responsables américains, s’exprimant sous couvert d’anonymat, ont ajouté que les combattants chinois semblent avoir une formation minimale et n’ont aucun impact perceptible sur les opérations militaires russes.

Vendredi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré que plusieurs centaines de citoyens chinois combattaient au sein de l’armée russe. De son côté, le vice-ministre des affaires étrangères russe, Andreï Roudenko, cité par l’agence TASS, a démenti la présence de citoyens chinois combattant en Ukraine.

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