jeudi, décembre 18

Une histoire peu banale de porcelaine à l’Élysée, pour un préjudice de plusieurs dizaines de milliers d’euros. Ce jeudi 18 décembre, comparaissait devant le tribunal correctionnel de Paris l’argentier en chef de l’Élysée. Celui-ci est accusé d’avoir dérobé plus d’une centaine de pièces de porcelaine servant à la réception des grands dîners d’État, pendant de longs mois, comme le révèle Le Parisien.

Il faut dire qu’il était le mieux placé pour ces vols répétés, puisqu’il connaissait de par son poste l’inventaire à la pièce près de cette vaisselle depuis cinq ans.

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L’enquête de police a débuté il y a peu de temps, bien après les premiers vols, quand un signalement est effectué par l’Élysée, qui constate alors la disparition de tasses, soucoupes et assiettes issues de la manufacture de Sèvres.

Un autre homme va intéresser les enquêteurs : un collectionneur féru de porcelaine âgé de 30 ans et installé à Versailles. L’homme échange en effet avec l’argentier de l’Élysée, après un premier contact via les réseaux sociaux début 2024.

Trois hommes impliqués

Un troisième homme est aussi impliqué, il s’agit du compagnon de l’argentier, un antiquaire.

Au final, le petit manège aura duré deux ans avant que l’Élysée ne réagisse. L’argentier aurait sorti mois après mois les pièces de porcelaine pour les transporter jusqu’au domicile du collectionneur, raconte Le Parisien. L’inventaire aurait lui été falsifié.

Les trois hommes ont été interpellés mardi 16 décembre. En garde à vue, ils ont tous avoué les faits. Une perquisition au domicile du collectionneur a permis de mettre la main sur une bonne partie de la porcelaine volée.

Ce dernier a désormais interdiction de travailler au musée du Louvre, où il était salarié. Les deux autres prévenus ont eux été placés sous contrôle judiciaire avec diverses obligations. L’argentier avait lui démissionné de son poste fin novembre.

À noter que comme le dossier n’a pas été versé dans son intégralité au tribunal ce jeudi, l’affaire a été renvoyée à février 2026.

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