À trois jours du vote pour l’élection américaine, Donald Trump et Kamala Harris poursuivent leur conquête des États-clés.
Les candidats étaient tous deux dans l’État du Wisconsin, vendredi, cherchant à convaincre l’électorat ouvrier de la « Rust Belt ».
Petites phrases, fait politique du jour, sondages… On vous résume où en est la campagne présidentielle, ce samedi 2 novembre.
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Élection présidentielle américaine
J-3 avant l’heure du choix pour l’Amérique. Kamala Harris et Donald enchainent les meetings dans les derniers jours de leur campagne, avant le vote décisif de quelque 244 millions d’Américains. Ainsi, les derniers rendez-vous sont pris dans les « Swing States », ces sept États-clés pour l’élection.
Vendredi, les deux candidats ont sillonné la « Rust Belt » pour conquérir le vote ouvrier, à la fois dans l’État du Wisconsin et dans celui du Michigan pour Donald Trump. Ce dernier y a notamment affirmé sans fondement que « les emplois des Afro-Américains étaient à leur plus bas niveau (et) qu’ils allaient tous à des migrants » originaires d’Amérique latine. À trois jours du dénouement, 70 millions d’Américains ont déjà voté de manière anticipée, sur les 244 millions d’électeurs que compte le pays.
🗣️ La punchline
Quelqu’un qui veut être président des États-Unis et qui utilise ce genre de violence verbale est clairement disqualifié pour être président.
Quelqu’un qui veut être président des États-Unis et qui utilise ce genre de violence verbale est clairement disqualifié pour être président.
Kamala Harris
En meeting, la candidate démocrate a considéré que Donald Trump devait être « disqualifié » pour ses propos à l’endroit de Liz Cheney , ancienne élue républicaine. « Mettons-la fusil en main face à neuf canons d’armes lui tirant dessus. Voyons ce qu’elle en penserait. Vous savez, avec les armes braquées sur elle », a lancé le candidat jeudi soir, lors d’une interview publique avec l’ancien animateur de Fox News, Tucker Carlson. Une violente attaque perpétrée contre la plus célèbre opposante de son propre camp et qui a déclenché une nouvelle polémique dans une campagne qui se déroule déjà à couteaux tirés.
📺 L’image du jour
Après Taylor Swift ou Eminem, c’est un nouveau soutien VIP pour Kamala Harris. Vendredi près de Milwaukee, la rappeuse Cardi B est montée sur scène et s’est exprimée pendant une dizaine de minutes. Confiant ne pas vouloir voter à l’origine, l’artiste a expliqué avoir changé d’avis après que la vice-présidente a rejoint la course et remplacé Joe Biden au pied-levé. Une candidate qu’elle a qualifiée d’« empathique et, surtout, pas délirante ».
« Si ta définition de la protection est de faire en sorte de t’assurer que nos sœurs aient moins de droits que leurs mères, alors je n’en veux pas », a-t-elle martelé en s’adressant à Donald Trump, surnommé pour l’occasion « Donald Dump » (« Donny la poubelle »), après ses propos en faveur de la protection des femmes, « qu’elles le veuillent ou non ».
📈 Point sondage
Selon l’agrégateur de sondages 538 pour le média ABC, Donald Trump est légèrement en tête dans le Nevada (47,3 contre 47,7% pour Harris), en Pennsylvanie (47,9 contre 47,7%), en Caroline du Nord (48,4 contre 47,1%), en Géorgie (48,6 contre 47,1%) et dans l’Arizona (48,8 contre 46,7%). La vice-présidente démocrate, elle, est en tête dans le Wisconsin (48,2 contre 47,4%) et le Michigan (48 contre 47%).
À l’échelle nationale, Kamala Harris devance son adversaire avec 48% des intentions de vote, contre 46,8%.
Le programme à J-3
Kamala Harris et Donald Trump abordent ce samedi leur dernier week-end de campagne de l’élection présidentielle. La candidate démocrate sera de nouveau dans trois des États qui vont décider du sort de l’élection : en Géorgie, en Caroline du Nord et au Michigan.
Donald Trump espère, lui, réaliser son rêve de retourner à la Maison Blanche pour promouvoir sa politique de « l’Amérique d’abord ». Au cours de meetings de campagne prévus ce samedi en Virginie et en Caroline du Nord, il devrait encore s’attaquer à son sujet fétiche : l’immigration illégale et l’« occupation » de millions de migrants clandestins, des « criminels » qu’il a promis d’expulser.
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