mardi, octobre 8

Il ne se passe pas une semaine sans qu’une affaire de violences à l’encontre des enfants ne surgisse dans l’actualité. Qu’il s’agisse de maltraitance, de dysfonctionnements dans l’aide sociale à l’enfance (ASE), d’infanticide, la protection de l’enfance et ses défaillances sont devenues des sujets majeurs dans le débat public. Et aussi un problème dont les pouvoirs publics tentent bon an mal an de s’emparer.

Saisi par le président du Sénat en mars dernier, le Conseil économique social et environnemental (Cese) a émis un avis sur la question. La troisième Assemblée a donc consulté les acteurs de la société civile, en particulier des organisations syndicales de salariés, mais aussi patronales, professionnelles, mutualistes et associatives, pour mieux appréhender « la crise actuelle majeure du secteur ».

« On ne s’est jamais autant intéressé à la protection de l’enfance qu’aujourd’hui », admet Josiane Bigot, corapporteuse de l’avis et présidente de la Convention nationale des associations de protection de l’enfant. Aux côtés d’Élisabeth Tomé-Gertheinrichs, ancienne directrice générale adjointe et responsable du pôle social du Medef et ancienne directrice de cabinet au ministère, elles ont dressé une série de préconisations qui pourrait être votée en session plénière ce mardi 8 octobre.

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