jeudi, avril 10

Une semaine après le séisme qui a frappé la Birmanie, le bilan humain et matériel ne cesse de s’alourdir. Selon la junte au pouvoir, plus de 3 000 personnes ont perdu la vie et plus de 4 000 autres ont été blessées. Des milliers de sinistrés se retrouvent sans abri, contraints de survivre dans des conditions précaires.

Les opérations de secours, déjà difficiles, sont entravées par l’état des infrastructures et les restrictions imposées par les autorités. L’aide internationale commence à arriver, mais elle reste insuffisante. D’après le gouvernement militaire, 17 pays se sont mobilisés, ainsi que des organisations internationales comme l’ONU et la Croix-Rouge.

Pourtant, l’accès à l’aide humanitaire demeure un défi majeur. Les vols commerciaux vers Mandalay, la deuxième ville du pays et épicentre du séisme, sont suspendus. Les routes, en mauvais état, voire détruites par endroits, compliquent encore davantage l’acheminement des secours.

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