lundi, juillet 8

« Tout le monde flippe, le débat politique devient dingue. » Au regard des multiplications d’actes violents envers les candidats aux élections législatives, difficile de donner tort à ce militant. Inquiet ? Il n’est pas le seul.

Rien qu’en deux jours, plusieurs candidats ont été violemment agressés, comme Marie Dauchy (RN) ou encore Prisca Thevenot, actuelle porte-parole du gouvernement. Pour la première, l’agression par un homme, placé ensuite en garde à vue, l’a même contrainte à suspendre sa campagne en Savoie après avoir reçu huit jours d’interruption totale de travail (ITT).

Tandis que, pour la deuxième, ce sont deux personnes de son équipe, sa suppléante Virginie Lanlo et un militant, qui ont dû être conduits, après une blessure au bras et une fracture à la mâchoire, à l’hôpital Percy, à Clamart. D’une violence rare, ces deux actes illustrent une campagne de plus en plus virulente. Vendredi matin, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin annonçait que « 51 candidats ou militants ont été agressés » physiquement pendant la campagne.

Il y a eu des méthodes qui n’ont rien à voir avec les méthodes républicaines de campagne.Aymeric Caron

Rarement commises à visage découvert, ces violences s’immiscent dans toutes les circonscriptions. Parfois même avec une violence ahurissante. Aymeric Caron, député Insoumis et réélu dès le premier tour dans la 18e circonscription de Paris, a notamment constaté durant toute sa campagne de nombreuses insultes écrites sur les m […] Lire la suite

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