jeudi, octobre 24

TRANSPORT – Branle-bas de combat. Confrontée à une crise d’ampleur le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et à quelques heures du départ en vacances de nombreux Franciliens, la SNCF met tout en place pour rétablir au plus vite son réseau ferré.

Paris : les TGV de la SNCF perturbés à Montparnasse, une « attaque massive » touchant d’autres gares et régions

Ce vendredi 26 juillet, les TGV au départ et à l’arrivée de la gare Montparnasse affichaient des retards conséquents, répercussion directe d’une « attaque massive d’ampleur pour paralyser » le réseau de trains à grande vitesse de la SNCF. Des actes de « sabotage » inattendus et inédits par leur ampleur qui perturbent les trajets de près de 800 000 voyageurs jusqu’à la fin du week-end, comme l’a fait savoir Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF.

Désormais, l’entreprise ferroviaire tente de rétablir au plus vite son réseau. Ce qui passe obligatoirement par des travaux en urgence sur les axes Atlantique, Nord et Est. « Massivement mobilisées depuis ce matin », les équipes de SNCF Réseau ont déjà « procédé à des réparations d’urgences permettant une reprise partielle et très progressive des circulations » depuis 13 heures sur la LGV Atlantique, précise un communiqué de la SNCF.

Sur l’axe Nord, les TGV « circulent avec des retards de 1 h 30 à 2 heures », sans compter les suppressions. Des réparations ont par ailleurs permis de « reprendre une circulation normale sur Metz Nancy » concernant l’axe Est. « Au-delà, vers Strasbourg, les TGV circulent avec des retards d’une heure », avec quelques suppressions déjà annoncées.

« Augmenter la capacité de circulation »

Forcé de communiquer face à la pagaille dans les gares parisiennes, le directeur de l’axe TGV Atlantique Franck Dubourdieu prévient que « les travaux vont prendre probablement prendre la journée, et peut-être plus, concernant les installations ». Il ajoute que « l’enjeu est de reconstruire un plan de transport, qu’il soit sûr et qu’il permette d’acheminer le plus grand nombre de voyageurs le plus vite possible ».

Pour cela, « on fait venir de divers endroits en France des câbles techniques pour pouvoir réparer », ajoute-t-il, tout en détaillant la difficulté de trouver des experts en capacité de réparer ces « installations techniques ». La difficulté passe également par la nécessité de trouver « les outillages et les pièces », qui sont généralement des « câbles techniques que l’on ne trouve pas partout ».

« Dès l’instant où le poste d’aiguillage est touché, on ne peut plus dispatcher les trains », déplore également Franck Dubourdieu. Il affirme cependant qu’il n’y a « pas de risque sur la circulation », ni de blessés à déplorer depuis les « sabotages » qui sont principalement dus à des incendies volontaires.

Alors que la SNCF prévoyait vendredi matin que les perturbations devraient « durer au moins tout le week-end », Franck Dubourdieu ne semble pas aussi optimiste. « Le retour à la normale ? Je ne peux pas vous le dire », a-t-il simplement balayé lors de son point presse devant la gare Montparnasse. Selon lui, la priorité actuelle est « d’essayer d’augmenter la capacité de circulation sur LGV et ligne classique » pour fluidifier un trafic national encore largement perturbé.

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