
Si le Ballon d’Or d’Ousmane Dembélé, célébré lundi 22 septembre au Théâtre du Châtelet à Paris, avait brièvement éclipsé les problèmes physiques du Paris Saint-Germain, ces derniers reviennent au galop. Vendredi 26 septembre, le club de la capitale a annoncé que le Brésilien Marquinho, touché au quadriceps gauche lors du déplacement à Marseille (0-1), venait s’ajouter à la longue liste de blessés et « resterait en soins ces prochaines semaines ».
En conférence de presse, le coach du PSG, Luis Enrique, s’est voulu rassurant sur l’état de son défenseur central, précisant qu’il n’avait « rien d’important, mais [qu’il fallait] être attentif et ne pas prendre de risque ». Le milieu Fabian Ruiz s’est, lui, entraîné à l’écart du groupe lors de la séance collective, à la veille de la réception d’Auxerre, samedi 27 septembre (21 h 05).
Déjà privé de trois joueurs importants de l’effectif, Ousmane Dembélé (cuisse), Joao Neves (ischio-jambier) et Désiré Doué (mollet), qui « poursuivent leur processus de rééducation », le PSG devra désormais faire sans son capitaine. D’abord, contre Auxerre samedi, mais surtout pour le choc de Ligue des champions face au FC Barcelone, mardi 30 septembre (21 heures), en terres catalanes.
Et si Paris pourra compter sur la présence de l’ailier Bradley Barcola, qui avait manqué le « classique » à Marseille en raison d’une gêne musculaire, son retour ne fait pas oublier la série de blessures qui frappe le club depuis le début de saison. Avant eux, l’ancien Napolitain Khvicha Kvaratskhelia, le Sud-coréen Kang-in Lee, et le défenseur Lucas Beraldo ont également fréquenté l’infirmerie.
Les séquelles d’une saison interminable
Le PSG semble payer son interminable saison 2024-2025, au cours de laquelle les Parisiens ont disputé 65 rencontres toutes compétitions confondues. Ayant repris à l’occasion de la finale de Supercoupe d’Europe, remportée face à Tottenham (2-2, t.a.b 4-2), à la mi-août, les champions d’Europe en titre n’ont eu qu’une courte pause cet été, ayant disputé la Coupe du monde des clubs jusqu’en finale, à peine un mois plus tôt.
« Les blessures sont normales parce qu’il y a des impacts et il faut savoir gérer ça, a sobrement réagi Luis Enrique. Il faut s’adapter à ces situations. (…) Je ne suis pas du tout préoccupé. » La saison passée, Marquinhos a pris part à 48 rencontres, et semblait repartir sur le même rythme, lui qui a été titularisé lors de plus de la moitié des matchs de ce début d’exercice, comme face à l’Atalanta, mercredi 17 septembre (4-0).
Mais son absence n’a pas l’air d’inquiéter le tacticien espagnol, qui assure avoir à sa disposition « plein de joueurs au centre d’entraînement qui peuvent jouer ». Pour le remplacer, Luis Enrique pourra compter sur la recrue ukrainienne Illya Zabarnyi, auteur d’une jolie performance face à l’OM, ou le Brésilien Lucas Beraldo.




