samedi, décembre 20
Han Hak-ja, dirigeante de l’Eglise de l’unification, arrive au bureau du procureur spécial, à Séoul, le 17 septembre 2025.

Déjà soumise à un ordre de dissolution au Japon, l’Eglise de l’unification – aujourd’hui Fédération des familles pour la paix mondiale et l’unification – se trouve au cœur d’un scandale de corruption et d’ingérence politique qui menace son avenir dans son pays d’origine, la Corée du Sud. Révélée au fil des enquêtes ouvertes après la déclaration avortée, en décembre 2024, de loi martiale par le président conservateur, Yoon Suk Yeol (2022-2025), l’affaire impliquant le mouvement mieux connu sous le nom de « secte Moon » n’épargne aucun parti.

La personnalité au cœur des dernières révélations est le ministre des océans et de la pêche, Chun Jae-soo, convoqué vendredi 19 décembre par la police. Démissionnaire le 11 décembre, l’ancien député du Parti démocrate (PD au pouvoir) devait s’expliquer sur les dons reçus en 2018 de l’église, 20 millions de wons (11 534 euros) en espèces et une montre Bulgari d’une valeur de 10 millions de wons (5 767 euros), le tout en échange de son appui à un projet de tunnel entre la Corée et le Japon, porté depuis les années 1980 par la secte Moon. M. Chun a rejeté les accusations.

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