mardi, décembre 9
Un tramway à Montpellier, mettant en avant la gratuité des transports dans la métropole, le 21 décembre 2023.

Dans de petites villes comme dans de grandes agglomérations, pour tous ou pour de larges pans de la population, l’idée de rendre gratuits les transports en commun urbains est largement proposée, débattue et combattue par les candidats aux élections municipales. Et peu importe que la question des transports ne soit que rarement une compétence communale, tant que la proposition permet de se démarquer de ces adversaires.

A la veille du second anniversaire de la gratuité dans son réseau pour l’ensemble de ses administrés, Montpellier-Méditerranée Métropole a mis en place un Obervatoire des mobilités pour mesurer les changements de comportement. Sur la période 2019-2024, alors que la gratuité se mettait progressivement en place, la part modale de la voiture a chuté de 58 % à 49 % à Montpellier et de 70 % à 51 % sur l’ensemble des 31 communes de la métropole. Parallèlement, l’utilisation des transports en commun urbains a crû de 17 % à 19 % dans la ville et de 10 % à 15 % dans la métropole. Enfin, la part du vélo a augmenté de 5 % à 8 % à Montpellier et de 4 % à 6 % dans l’agglomération. « Il est très difficile d’isoler précisément les causes de la baisse de l’usage de la voiture, mais assurément, la gratuité des transports y a contribué », se réjouit Michaël Delafosse, maire (Parti socialiste) de Montpellier et président de la métropole.

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