Pour la chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, dans le sud de la France, l’extradition en Algérie d’Abdeslam Bouchouareb, en charge du portefeuille de l’Industrie et des Mines entre 2014 et 2017, pourrait avoir « des conséquences d’une gravité exceptionnelle » en raison de son âge et de son état de santé. La décision intervient en pleine brouille diplomatique entre Paris et Alger qui dénonce « une absence totale de coopération du gouvernement français ».
Si le gouvernement algérien déclare prendre acte du refus de la justice française d’extrader Abdeslam Bouchouareb, l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines d’Abdelaziz Bouteflika, force est de constater qu’il n’apprécie guère cette décision. Dans un communiqué signé du ministère des Affaires étrangères, Alger regrette en effet « l’absence totale de coopération du gouvernement français en matière d’entraide judiciaire en dépit de l’existence de nombreux instruments juridiques » et annonce de possibles « recours à d’autres voies de droit ».
Accusé de corruption dans un dossier d’infractions économiques et financières dans son pays, Abdeslam Bouchouareb, en poste au gouvernement de 2014 à 2017, a déjà été condamné par la justice algérienne à cinq peines d’emprisonnement de 20 ans chacune dans différents autres dossiers.
Un refus qui intervient en pleine brouille diplomatique
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